Publié dans Editorial

Sans complaisance, aucune excuse !

Publié le dimanche, 11 juillet 2021

Le maître des céans fit subir des tests d’évaluation à l’intention des premiers responsables des Régions. Lors du conseil des gouverneurs dans la journée du vendredi 9 juillet dernier, le second du genre après celui du 20 octobre 2020, le Chef de l’Etat passait en revue à tour de table les rapports d’activités de chaque Région.

 

Pour rappel. Au cours de la campagne électorale de 2018, le candidat n°13 du MAPAR Rajoelina Andry Nirina s’était engagé à activer le développement de Madagasikara à travers les 22 Régions. De nouveaux responsables au niveau des Régions, les gouverneurs seront nommés et cela afin de booster le redressement. Le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président élu et fraîchement investi de ses pouvoirs à la magistrature suprême, Rajoelina Andry consolidait dans son discours sa volonté d’enclencher la vitesse supérieure pour développer le pays. Il confirmait que les gouverneurs de Région seront incessamment nommés.

La première vague des nominations des onze gouverneurs en lieu et place de chefs de Région a eu lieu en septembre 2019. Parmi les premiers nommés, on peut citer entre autres, Rasoamaromaka Herilalaina, gouverneur de la Région d’Analamanga, Lylison René de Roland Urbain, gouverneur de la Région de Sofia, Razafindrafito Lova Narivelo gouverneur de la Région de Haute- Matsiatra ou de Justin Tokely gouverneur de la Région de SAVA.

En deuxième vague, Vy Vato Rakotomaditra prend la direction de la Région du Vakinankaratra tandis que le général Olivier Razafitsotra est nommé gouverneur de la Région de Vatovavy-Fitovinany.

La troisième vague, le 12 novembre 2020 vit l’entrée dans l’arène du gouvernorat de la gent féminine. Aline Mamiarisoa fut nommée gouverneur de la Région d’Amoron’i Mania et Tafita Sareine Nomenjanahary gouverneur de la Région d’Ihorombe. Au jour d’aujourd’hui, il reste le gouverneur de la Région de Betsiboka qui manque à l’appel. Apparemment, la nomination aura lieu sous peu.

En septembre 2019, au moment où le Chef de l’Etat Rajoelina nommait la première vague des onze gouverneurs, il mettait les points sur les « i » que chaque gouverneur est soumis à un contrat- programme relatif à l’accélération du développement de leurs Régions respectives. Des moyens matériels et financiers allaient être mis à leur disposition. En octobre 2020, à Antsohihy, lors de la première conférence des gouverneurs, Rajoelina a réitéré que ces premiers responsables de Région se trouvèrent sous la coupe du principe d’obligation de résultats. Il tranchera sans complaisance après le test d’évaluation sur le sort de chacun.

Ce vendredi 9 juillet, on s’attendait à ce que le premier magistrat du pays prenne la décision sur le sort du ou des gouverneurs dont les rapports d’activités laissent à désirer. Apparemment, au terme de la conférence, le Président a accordé un sursis à tout le monde, ceci en tenant compte de l’état d’urgence sanitaire qui perdure avec les effets négatifs et du manque des moyens, semblerait-il, mis à la disposition des gouverneurs. Au terme de la rencontre, le Chef de l’Etat Rajoelina a donné des consignes strictes et fermes pour qu’on active la vitesse supérieure afin d’atteindre dans les meilleurs délais l’objectif fixé à travers le Velirano.

A la troisième conférence, le chef sinon le maître fera procéder à un test d’évaluation qui se déroulera sans complaisance et qui n’admettra aucune excuse.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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